Une mauvaise qualité de l’air est un défi majeur permanent dans les milieux urbains, impactant la santé et la qualité de vie des résidents, indépendamment de l’endroit où ils vivent. Dans la grande majorité des villes de l’UE, la qualité de l’air est plus mauvaise que les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), résultat de la pollution par les ménages et le transport.
Depuis des décennies, la construction des villes est élaborée pour assurer une circulation aisée des véhicules et non pour se focaliser sur la santé des individus et leur bien-être. Cependant, cette approche est en train de changer lentement mais sûrement, depuis que de nombreux décideurs ont commencé à investir dans une mobilité saine, également dans le cadre des efforts déployés pour lutter contre le changement climatique. En même temps, la pollution provenant de la combustion du bois dans les ménages augmente, autre conséquence de l’accroissement de la pauvreté énergétique.
Lors de cet événement, qui a réuni des décideurs urbains et européens, des parties prenantes du secteur de la santé, des scientifiques et des membres de la société civile, les participants ont pu découvrir les preuves récentes des bienfaits d’une mobilité durable pour la santé et l’économie. De bonnes pratiques relatives aux mesures initiées par les décideurs urbains ou à l’engagement des parties prenantes pour assainir l’air à Bruxelles ont aussi rythmé l'événement.
Organisée à la veille des élections européennes de 2024 et du prochain cycle de la politique de l’UE de 2024 à 2029, cette conférence visait à identifier les voies à suivre pour parvenir à une bonne qualité de l’air pour tous, partout dans les villes.