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- Communiqué de presse intermutualiste - les mutualités à propos du budget des soins de santé : "la période de crise nous pousse à trouver des solutions innovantes afin de mener une politique de santé performante"
Le Conseil général de l’INAMI, avec les représentants des mutualités, des partenaires sociaux et du gouvernement, vient de valider le budget des soins de santé 2023. Lors du conclave budgétaire, un certain nombre de décisions ont déjà été approuvées, comme l'utilisation efficace des ressources en combinaison avec des investissements supplémentaires dans la prise en charge des citoyens les plus vulnérables.
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Le Conseil général de l’INAMI, avec les représentants des mutualités, des partenaires sociaux et du gouvernement, vient de valider le budget des soins de santé 2023. Lors du conclave budgétaire, un certain nombre de décisions ont déjà été approuvées, comme l'utilisation efficace des ressources en combinaison avec des investissements supplémentaires dans la prise en charge des citoyens les plus vulnérables.
Les mutualités se réjouissent que le gouvernement ait pris en compte les trois grandes priorités des soins de santé du Comité de l’assurance du 3 octobre dernier, à savoir l'accessibilité financière des soins, l'accessibilité physique des soins et le bien-être du prestataire de soins. « Les soins de santé assurent notamment le bien-être et la cohésion sociale. C’est pourquoi, spécialement en temps de crise, il faut y allouer les moyens nécessaires », indique Luc Van Gorp, président du Collège Intermutualiste National (CIN).
Nous sommes particulièrement satisfaits des sauts d’index concernant les plafonds des tickets modérateurs du maximum à facturer (MAF). De cette façon, nous protégeons les patients les plus vulnérables en période de forte inflation, sachant qu’ils risquent de reporter des soins, voire de les annuler. Une victoire pour une meilleure protection des patients à hauteur de 55 millions d'euros.
Le gouvernement prévoit pour 2023 un nouvel accord avec le secteur pharmaceutique, où la responsabilité budgétaire de ce secteur sera également centrale. « Les mutualités soulignent que la croissance des dépenses dans le secteur pharmaceutique ne doit pas compromettre l'utilisation des ressources dans d'autres secteurs des soins de santé », insiste Luc Van Gorp. Nous ferons usage des 80 millions d’euros de mesures pour l’appropriate care en affectant structurellement des moyens à plus d’interventions efficaces.
Nous sommes satisfaits des nouvelles initiatives qui répondent directement aux besoins des patients les plus fragiles, telles que l’intervention pour le transport interhospitalier ou le projet des Community Health Workers (CHW), qui s’adresse aux plus vulnérables de la société.
Avec toutes les parties prenantes, nous allons également réfléchir au système de conventionnement - les accords conclus entre les prestataires de soins de santé et les mutualités – entre autres en ce qui concerne les tarifs. Suffisamment de prestataires conventionnés, c’est la garantie de la sécurité tarifaire. Il faut que, sur la base d’une réflexion approfondie, un travail de renouvellement, d’adaptation ou de réorientation du système de conventionnement soit réalisé afin de promouvoir une accessibilité financière suffisante de tous les soins dans toutes les régions du pays.
En raison du vieillissement de la population et des évolutions épidémiologiques, mais aussi de la pénurie croissante de personnel, nous nous approchons des limites du système de santé actuel. Dans le même temps, nous sommes convaincus que cette période de crise nous poussera à mettre en oeuvre une politique de santé performante avec des solutions innovantes.
Les représentants des mutualités Alliance Nationale des Mutualités Chrétiennes, Union Nationale des Mutualités Socialistes, Union Nationale des Mutualités Libres, Union Nationale des Mutualités Libérales, Union Nationale des Mutualités Neutres, Caisse Auxiliaire d'Assurance Maladie-Invalidité et Caisse des soins de santé de HR Rail.
Contact
Manuel Di Pietrantonio : 0471 55 55 94