Grâce au "Personal Health Viewer", les patients pourront également accéder en ligne à toutes leurs données santé personnelles. Mais ce n'est pas tout. Selon la Ministre De Block, les patients pourront, à terme, ajouter eux-mêmes des éléments et choisir avec quels prestataires de soins ils partagent leurs données. Ainsi, les patients apprendront à être davantage conscients du partage de leurs données, conformément à leur droit à la vie privée. Cela concerne les données médicales qui sont déjà largement stockées électroniquement, par exemple dans les (méta)hubs (réseaux régionaux d'échange pour les prestataires de soins de santé).
Le "Personal Health Viewer" s'inscrit dans le cadre de la loi de 2002 sur les droits des patients. Cette loi stipule que chacun a le droit de consulter son propre dossier médical. En rendant également ces données médicales disponibles en ligne, la Ministre De Block veut faire du patient un copilote. "Cela l'encourage à s'impliquer davantage dans sa santé et, s'il tombe malade, il a accès à toutes les informations dont il a besoin”. Le lancement du "Personal Health Viewer" se fera par étapes. Les premières fonctionnalités seront disponibles au premier trimestre 2018, et d'autres suivront plus tard dans l'année.
En tant que membre du consortium MASMUT, les caisses d'assurance maladie indépendantes ont été étroitement associées à l'organisation de la Conférence [...]
